A l’occasion du Salon du travail et de la mobilité professionnelle, qui a débuté le 23 janvier à Paris, le cabinet de ressources-humaines Sodie a présenté les résultats d’un sondage, qui précise que 74% des personnes interrogées envisageaient d’utiliser leur CPF.
L’enquête, réalisée en décembre dernier, précise également que 69% des sondés pensent recourir au conseil en évolution professionnelle. Logiquement, l’étude met également en exergue que ces deux dispositifs récents restent méconnus, ainsi 84% des personnes sondées ne connaissent ni le CPF ni le CEP.
Des conditions d’accès qui reste méconnus
Parmi les 16% d’actifs connaissant ces outils, 57% ignorent les conditions d’accès et 67% aimeraient avoir des informations complémentaires. Par ailleurs, 70% des 2597 sondés sont au chômage et donc très logiquement, 80% d’entre eux estiment que le Pôle emploi est l’interlocuteur principal pour dispenser le CEP. Ce dernier est d’ailleurs plus connu des personnes suivant une formation (14% d’entre eux), tandis que la notoriété du CPF est plus importante auprès de ceux qui ont un contrat de travail (19,1%).
Les vecteurs d’information sur ces deux dispositifs sont avant tout les organismes d’accompagnement vers l’emploi, qu’il s’agisse d’opérateurs publics ou privés. Ainsi, 38% des sondés connaissant ces outils ont été informés par Pôle emploi ou l’un de ses prestataires, 33% par les médias. Par ailleurs, 18% ont découvert le CPF par le biais de leur entreprise, cela peut sembler faible, mais seules 20% des personnes interrogées étaient en poste. Enfin seules 15% ont appris l’existence de ces dispositifs par le biais d’un organisme de formation, et 7% par un organisme collecteur qu’il s’agisse d’un Opca ou d’un Fongecif.
Cédric Morin
Article paru dans Le Quotidien de la Formation du 26 janvier 2015.
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